Son métier : Briseur de couple. Sa méthode : La séduction. Alors qu’il vient tout juste d’achever une mission, Alex (Romain Duris) est engagé pour mettre fin à l’idylle de Juliette (Vanessa Paradis) et Jonathan (Andrew Lincoln). Alex a dix jours. C’est à cette date que Juliette épousera Jonathan.
Partant d’un postulat de départ certes classique, l’Arnacoeur se révèle être la vraie bonne surprise de ce début d’année. Portée par un couple de stars qui enchaine les séquences cultes, (Duris et Paradis font des miracles), cette comédie chic et choc, surprend par des dialogues bien ficéles et une réalisation rythmée. L’Arnacoeur aurait pu être une énième comédie Française légère et sans saveur. C’était sans compter sur le talent de Pascal Chaumeil. Le réalisateur de (la meilleure série française) « Fais pas çi, fais pas ça » réussit avec brio son passage du petit au grand écran.
Grâce à une réalisation punchy, boostée par une bande-son entrainante, l’Arnacoeur est une comédie qui se déguste de la première à la dernière bouchée. Ici, pas de pause entre les plats. Les blagues se chevauchent, les répliques (cultes) fusent et la bonne humeur est communicative. Reste les interprètes. Duris est impeccable. Paradis. Sublime, comme toujours. Mais l’Arnacoeur est aussi une comédie moderne où les seconds-rôles n’ont pas à rougir de leurs performances. Julie Ferrier, François Damiens et Helena Noguerra tirent admirablement leur épingle du jeu.
Au final, malgré une fin prévisible et un scénario qui ressemble étrangement au film « Hors de Prix » de Pierre Salvadori sorti en 2006, l’Arnacoeur est une des meilleures comédies Françaises de ces douze derniers mois. À la fin de la projection, la salle est hilare, les compliments nombreux. Un vrai régal à déguster sans modération.
Note :
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