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mercredi 30 janvier 2008

Le Nouveau Astérix se fait tailler par la critique !


Le film le plus cher de l'histoire française ( 78 Millions d'euros ), " Asterix aux Jeux Olympiques " est sortie aujourd'hui dans 1078 salles en France ( un record ). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les critiques presse ne sont pas tendres avec le fim réalisé Frédéric Forestier et Thomas Langmann.



Le prix de la critique la plus négative revient certainement au "Parisien" qui dès la Une de ce mercredi 30 Janvier annonce la couleur en déclarant " Vous Risquez d'être Déçu ".

Un peu plus loin dans le journal, le lecteur peut y lire ceci : "Avant même que le public ne découvre le film aujourd'hui sur les écrans, « Astérix aux Jeux olympiques », coréalisé par Thomas Langmann, également majoritairement producteur, et Frédéric Forestier (« le Boulet »), a déjà fait tomber un record. Celui du manque d'imagination.(...)une marmelade tiédasse et sans idées (...)Les gags sont plats, le volume comique des personnages secondaires - Assurancetourix, notamment, incarné par Frank Dubosc-- bridé, les répliques souvent anémiques.(...)Certes, Clovis Cornillac est un clone d'Astérix assez réussi, mais sa prestation fait de la peine. En dépit de quelques scènes qui lui sont jetées en pâture, ainsi qu'à Obélix-Depardieu, les héros jouent les utilités faméliques. Ils sont mangés tout cru par le duo Poelvoorde-Delon, excellent, la vraie bonne surprise du film. Seulement, la surprise passée, leurs effets s'usent vite, à l'image d'un comique de répétition - le gag du goûteur - assez pénible. L'aspect le plus symbolique de la volonté des producteurs de réaliser un grand chelem financier plutôt qu'un grand film tient à la séquence finale. A ce film lancé comme une lessive ils ont ajouté un dénouement qui ressemble à un cadeau bonus, façon « et pour quelques dollars de plus".



L'Express quant à lui ne s'attarde pas sur le sujet et délivre une critique assassine : "Le scénario est marqué dans le titre. Ce qui n'est pas indiqué, en revanche, c'est que le film est très mauvais."



Pour Télérama : "Astérix aux jeux Olympiques se révèle un spectacle assez médiocre. En tout cas nettement moins désopilant et vif que le deuxième opus, Mission : Cléopâtre, signé Chabat, de très loin le meilleur de la série. Avec l'appui d'Uderzo, Langmann a voulu revenir à une adaptation plus fidèle. Fini donc, le délire et les digressions d'Edouard Baer ou de Jamel Debbouze. Place à une action circonscrite, concentrée dans le décor plutôt moche d'un stade olympique où se déroulent ces fameux Jeux."(...)"Il devrait y avoir du sport, mais le rythme est plan-plan. C'est fâcheux, surtout pour une histoire qui carbure à la potion magique. Parfaitement conforme à sa marionnette des Guignols, incapable donc de carica­turer ce qui l'est déjà, Delon alias César n'est jamais drôle. Clovis Cornillac (Astérix)­ et Gérard Depardieu (Obélix) ont à peine le temps de se distinguer, leurs personnages étant relégués au second plan. Reste l'incontrôlable Poelvoorde qui, en Brutus, parvient de temps à autre à faire rire, mais moins grâce à ses répliques qu'à ses mimiques dignes de Tex Avery - on aime beaucoup sa tête pétrifiée face aux hurlements d'un lutteur faisant deux fois sa taille.Les effets spéciaux ne compensent pas la pénurie de gags. La satire pèse encore plus lorsque les scénaristes font dans le clin d'oeil, en allant puiser dans un patrimoine bien français (une chanson de Johnny, les titres des classiques de Delon...) ou en convoquant des sportifs encore plus bankable que les acteurs "



Le Monde : "Le film n'est pas à la hauteur de ses investissements. La vacuité de cette gigantesque marmite finit même par susciter un sentiment de malaise. Cet échec tient à la cruelle absence de parti pris des réalisateurs qui, plutôt que d'affirmer la cohérence d'un style à la manière de la version signée par Chabat, ont adopté une logique de saupoudrage des ingrédients et registres humoristiques."(...)"Jeux de langage (blagues dialoguées) et comique de répétition (grotesques tentatives d'assassinat de César par Brutus), parodie (La Guerre des étoiles, Ben Hur...) et autoparodie des acteurs (Delon et son "Ave moi !"), burlesque (chutes à gogo) et clin d'oeil bling-bling (épilogue musical avec brochette de guest-stars) forment un ensemble disparate et hasardeux."



Même Voici se lâche :"Au risque de cracher dans le chaudron, LE film qui doit doper le cinéma français est aussi léger qu'un menhir.""Effets spéciaux à la, louche, casting pharaonique survendu : Cornillac et Depardieu n'ont rien à jouer, ou presque ; Poelvoorde et Delon, en roue libre, cabotinent en miroir, sans oublier l'écoeurante brochette finale de guests. Restent de réjouissantes comètes (Astier, Semoun, Dubosc, Lanners".

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